Focus sur la reconstitution en lego® de la 1 ère bataille de Bullecourt ( 11 avril 1917 ) présentée par Ludovic PORA allias Lulu La Brick à l'occasion du concours photos BLACK PANZER CUBE numéro 9.
La guerre mondiale de 1914 1918 en lego®
Ludovic Pora reproduit les grandes batailles des guerres mondiales en lego® et est en quelque sorte le « special guest » de nos concours photos.
En effet, il propulse notre passion commune pour la reconstitution militaire en petites briques sur le devant de la scène en étant interviewé par le journal L' Avenir de l' Artois.
C'est donc avec grand respect et un immense plaisir que nous accueillons ses participations à nos concours photos BLACKPANZERCUBE.
Si vous voulez lire l'article sur Lulu la Brick, voici le lien :
11 avril 1917, la 1 ère bataille de Bullecourt
Ce diorama ainsi qu'un autre concernant la seconde bataille de Bullecourt seront exposés à partir du 11 avril 2023 au musée Bullecourt 1917 - Musée Jean et Denise Letaille
Il est décidé que la 62 ème division britannique attaquera à l’ouest de Bullecourt en direction de Hendecourt, tandis que la 4ième division australienne avancera à l’est, vers Riencourt-lès-Cagnicourt. Initialement prévue pour la matinée du 10 avril, l’opération est reportée de 24 heures, les chars ayant été retardés par le mauvais temps.
Mais l’ordre n’atteint pas toutes les unités et deux bataillons du régiment du West Yorkshire attaquent à 4 heures 35, dès le 10. Privé du soutien des chars et d’un appui d’artillerie efficace, l’assaut est brisé par les mitrailleuses et les canons allemands. 162 hommes sont tués en quelques minutes, et leurs camarades doivent se replier.
Le général Gough décide de lancer l’offensive le 11, à 4 h 30, soit près de deux heures avant le lever du jour, pour faciliter par l’obscurité l’avance initiale.
Douze tanks devant s’aligner en avant de l’infanterie et attaquer en tête sont regroupés dans une carrière à Mory, à plus de six kilomètres du front. Dès que la ligne sera prise, quatre tanks pénétreront dans Bullecourt pour achever sa capture, quatre autres continueront sur Riencourt-lès-Cagnicourt, et les quatre derniers tanks, au centre du dispositif, se dirigeront vers Hendecourt.
L’échec de l’attaque
Épuisés par une marche d’approche de 10 kilomètres dans la neige et la boue, les Australiens se lancent ainsi à l’assaut. Ils doivent parcourir 500 mètres dans le no man’s land avant d’atteindre les barbelés allemands.
À 4 h 45, seuls onze tanks sont en mesure de leur venir en aide et les tirs de barrage limités ont laissé beaucoup de lignes de barbelés intactes devant les tranchées allemandes. Aucun des chars ne les atteint avant l’infanterie.
En outre, l’attaque avortée de la veille a alerté les troupes ennemies de l’assaut imminent et elles sont mieux préparées que dans le secteur canadien. À 7 heures, tous les chars sont hors de combat. Bien que des éléments de la 4ième division réussissent brièvement à occuper des sections de tranchées allemandes, ils sont obligés de se replier avec de lourdes pertes.
Bilan:
Les Australiens éprouvent une forte rancœur à l’encontre du général Gough, qui les a envoyés dans une bataille mal préparée. Le bilan est désastreux. Ils ont environ 3 200 tués et blessés ainsi que près de 1 200 prisonniers (le tiers du nombre total de prisonniers australiens sur le front ouest pendant toute la guerre).
Les Allemands enregistrent 750 pertes, dont 138 tués. Tirant parti du choc subi par l’adversaire, ces derniers lancent une contre-offensive devant Quéant le 15 avril. Ils s’emparent d’une partie des premières lignes australiennes à Lagnicourt, mais doivent reculer ; les pertes sont lourdes des deux côtés.
Si vous voulez en savoir plus sur cette bataille, nous vous invitons à vous rendre sur le site des archives de Calais, d'où est extrait le texte descriptif de la bataille:
Écrire commentaire
Marcus (samedi, 29 octobre 2022 15:01)
Chouette!